Les textes de chansons

depuis 2005

de 2000 à 2005

de 1995 à 2000

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de 1975 à 1980

Textes et poésies

 

Les textes de mes chansons

Les textes de mes chansons égrènent bien toutes les périodes de création que j'ai traversées. Il est clair que les textes de 1975 n'ont pas la maturité que peuvent avoir des textes récents. Cependant le fil conducteur de mes inspirations est bien là et mon engagement aussi. Les textes de mes chansons ont toujours été écrits après ou avec la musique c'est pour cela que s'ils sont simplement lus, ils peuvent perdre de leur fluidité et être beaucoup moins vibrants. De plus sans les réfèrences qu'insufle la musique, le degré d'intention peut être faussé. Magré tout, il est possible que ce soit une autre vie pour les textes. Vous les trouverez donc dans une mise en forme correspondante à la structure musicale. Les retours à la ligne sont les ponctuations musicales réélles de la chanson. Ces textes font réfèrences aux extraits audios et vidéos disponibles sur ce même site.

De 2000 à 2005

 

Le repère tx --- Crois-moi tx --- Les retrouvailles tx --- Les yeux clos tx

 

Le repère

 

Ici il y avait la prairie

et puis là un bouquet d'acacias

Plus loin en suivant le ravin

la rivière nous étendait ses bras

Mais on voit nos rêves s'évanouir

derrière les fumées du grand empire

 

Laissez, laissez-nous guérir

dans le songe d'une vie à bâtir

 

Rudimentaire

Bienvenue sur la terre mère

C'est le repère

Le plus beau de l'éphémère

 

Ici on écoutait ravis

les meilleurs musiciens de la nuit

Au loin s'entendaient les rumeurs

d'une faune vivant là de bon cœur

Mais on n'entend plus ce qu'ils se disent

dans le boucan du flot de sottises

 

Laissez, laissez-nous sourire

aux lueurs d'un autre devenir

 

Rudimentaire

Bienvenue sur la terre mère

C'est le repère

Le plus beau de l'éphémère

 

Ici il y avait la prairie

et puis là un bouquet d'acacias

Plus loin en suivant le ravin

la rivière nous étendait ses bras

Mais je sens venir la douleur

qui nous tuera pour un monde meilleur

 

Laissez, laissez-nous courir

dans la plaine d'un nouvel avenir

 

Elémentaire cet univers

a fait la terre, la mère et puis le père

Laissez-nous ça, laissez ça, laissez-nous faire sans vos chimères

Laissez-nous ça, laissez ça, laissez-nous aimer cet univers

 

 

Luc Arténo - Novembre 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les retrouvailles

 

Qui nous cherche, qui le trouvera

ce petit point bleu dans l'infini

Qui voudra bien poser son regard

sur l'étincelle d'une galaxie

 

La terre est si petite

nos désirs sont si grands

où que l'on soit, où que l'on aille

viendra le temps de nos retrouvailles

viendra le temps de nos retrouvailles

 

Qui nous aime au point de nous laisser

le soin de nous-mêmes nous châtier

Qui tient toujours le fil qui m'attache

à ce monde taillé à la hache

 

La terre est si petite

nos désirs sont si grands

où que l'on soit, où que l'on aille

viendra le temps de nos retrouvailles

viendra le temps de nos retrouvailles

 

 

Luc Arténo - Decembre 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les Yeux clos

 

C'est un endroit sans mur et sans clôture

où l'horizon se fond avec le ciel à l'aventure

C'est une terre d'asile qui rassure comme le cœur d'une mère

C'est un moment futile, mais tellement nécessaire

 

Dans ce lit de terreau, arrosé par l'amour, comme l'eau

d'une fontaine sensible aux visages qui s'y dessinent

 

Vous avez poussé dans mon jardin et je vous aime

Je vous donne chaque jour un peu la main

les yeux clos, sans un mot

 

Au centre, majestueux, deux vieux arbres

Ils m'ont donné leurs fruits, ils m'ont donné la vie

autour la forêt colonise

fourchus, branchus, gueules de bois sympathisent

 

Dans ce lit de terreau, arrosé par l'amour, comme l'eau

d'une fontaine sensible aux visages qui s'y dessinent

 

Vous avez poussé dans mon jardin et je vous aime

Je vous donne chaque jour un peu la main

les yeux clos, sans un mot

 

Au milieu des buissons et ainsi protégée

voici ma rose noire, ma fleur préférée

elle ne manque pas d'épines, et elle m'en a fait voir

Il faut que je devine, apprenne et puis savoir

 

 

Dans ce lit de terreau, arrosé par l'amour, comme l'eau

d'une fontaine sensible aux visages qui s'y dessinent

 

Vous avez poussé dans mon jardin et je vous aime

Je vous donne chaque jour un peu la main

les yeux clos, sans un mot

 

Dans une étendue verte, nouvelle elle m'apparut

tout à coup si blanche, tout à coup si nue

elle grandit trop vite et je m'inquiète

qu'un vent égoïste l'emporte elle et sa quête

 

 

Dans ce lit de terreau, arrosé par l'amour, comme l'eau

d'une fontaine sensible aux visages qui s'y dessinent

 

Vous avez poussé dans mon jardin et je vous aime

Je vous donne chaque jour un peu la main

les yeux clos, sans un mot

 

Il y a encore et encore beaucoup de place

mes territoires sont grands, mon cœur est sans menace

J'ai tellement de grains à moudre, que je veux partager

avant que la fin sourde, avant de vous quitter

 

Dans ce lit de terreau, arrosé par l'amour, comme l'eau

d'une fontaine sensible aux visages qui s'y dessinent

 

Vous avez poussé dans mon jardin et je vous aime

Je vous donne chaque jour un peu la main

les yeux clos, sans un mot

 

 

Luc Arténo - Août 2003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Crois-moi

 

Crois-moi, non ! je ne suis pas

cet homme qui forcera ton pas

Crois-moi, non ! je n'aurai pas

ces choses que dans tes rêves tu oses

emprunter à tes regrets

espérer qu'un jour je te donnerai

une Amérique

 

Moi, je n'attend qu'une récolte

une gerbe de mélodies

Moi, je te donne une révolte

un amour, prince de la vie

 

Crois-moi, non ! je n'ignore pas

que les grands fauves sont déjà là

Crois-moi, non ! on n'passera pas

au travers sans dégâts, sans souffrir

sans repartir pour bien d'autres tentations

plus magnifiques

 

Moi, je n'attend qu'une récolte

une gerbe de mélodies

Moi, je te donne une révolte

un amour, prince de la vie

 

 

Luc Arténo - Novembre 2004